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DME – Famille Simard – 1 an plus tard

Rosemarieévolution

Je suis nostalgique…

C’est la faute de mon cellulaire, il m’a envoyé une notification sans que je lui demande. Il m’a présenté un petit montage avec une photo de ma fille prise cette semaine et une de la même journée l’an passé alors qu’elle était en train de gouter à son tout premier repas à vie. C’est donc durant un petit déjeuner en tête-à-tête avec ma fille un matin d’avril, que j’ai réalisé que nous venons de boucler la boucle. Je l’avoue, ça m’émeut de me remémorer tout ça. Il y a 1 an, nous commencions cette aventure qui s’est avérée au final, bien plus qu’une simple introduction des aliments.

Pour nous, la DME a été facile depuis le début. Un heureux mélange de planètes alignées je suppose. Le choix de faire la DME avec notre fille s’est fait sans hésiter et plutôt naturellement. J’ai été mise au courant de cette technique lorsque j’étais enceinte, durant un brunch entre amies. Cela a vraiment piqué ma curiosité, j’ai lu (beaucoup!), j’ai assisté à un atelier, j’ai suivi les recommandations et nous avons débuté cette aventure le matin de ses 6 mois avec les délicieuses crêpes aux bleuets du livre ‘’Petites mains, grande assiette’’.
Pas de stress, juste de l’excitation et du plaisir. Simple de même! Pour ceux qui me connaissent diront (avec raison..) que je me suis particulièrement impliquée dans l’acquisition des connaissances de la technique. Ce n’est pas par peur ou parce que j’avais des inquiétudes, mais parce que plus je me renseignais, plus je découvrais des affinités personnelles. Cela m’a vraiment donné envie d’en savoir plus. Assurément, ça m’a mise en confiance et je me suis vite sentie en terrain connu… Inconnu! J’aime penser que ma fille a été inconsciemment imprégnée de cette confiance. Selon moi c’est une solide base pour débuter un projet du bon pied, non?

Rajoutons à cela, un bon travail d’équipe entre moi et son merveilleux papa ainsi que l’appui de nos familles et nos proches qui nous ont respecté et appuyé dans ce choix et ce, malgré quelques paires de yeux inquiets.

Nous avons suivi toutes les recommandations et toutes les étapes tout en respectant le rythme de notre fille. À nos yeux, elle a progressé plutôt vite. Nous l’avons toujours encouragée sans la forcer. Nous l’avons également toujours félicité d’avoir essayé lors des journées où l’appétit et l’humeur n’étaient pas au rendez-vous et surtout, nous avons toujours respecté son sentiment de satiété sans jamais lui mettre de pression. Et ce même lorsqu’elle ne faisait qu’effleurer du bout des doigts les aliments sans jamais les porter à sa bouche. C’était un peu tannant par moment mais on l’a toujours respecté. Sans vouloir nous lancer des fleurs, avec le recul, je crois que ceci a été une de nos forces, le respect de sa satiété.

Ce que je retiens en premier lieu de la DME c’est le mot AUTONOMIE. Un bien petit mot pour un si grand impact dans la vie d’un enfant qui ne demande qu’à découvrir le monde qui l’entoure. À son rythme, à sa façon et selon sa personnalité propre. Dès son 5e mois de vie, lors de son mois préparatoire, les grands principes et valeurs de la DME sont entrés dans notre maison. Je parle entre autres d’écoute, de respect, d’attitude positive, de partage, de confiance mutuelle, de communication, de découverte, etc. Sans trop que nous nous en rendions compte, nous avons également appliqué ces principes/valeurs dans notre quotidien. Au fil des mois, force est d’admettre que notre fille démontre une précocité dans plusieurs sphères de développement, notamment la motricité fine et globale. Je ne sais pas avec certitude si la DME est en partie responsable… Mais quelque chose me dit que oui.

Ce mois-ci, ça fait 1 an que la DME est entrée à notre table. Aujourd’hui, notre Rosemarie a 18 mois et elle ne mange plus dans sa chaise haute. Elle s’installe seule dans un rehausseur ou elle prend plaisir à grimper avec assurance à l’aide d’un petit banc. Depuis quelques semaines, elle prépare du mieux qu’elle peut son petit déjeuner à l’aide de sa tour d’apprentissage et de son comptoir-cuisine adapté et fabriqué par son papa. Elle s’améliore de plus en plus dans la précision de ses gestes et c’est littéralement un pur bonheur de la voir s’appliquer à couper sa banane avec son couteau de bois et de tenter de mettre le beurre d’arachide sur sa rôtie. Pour les fois où elle renverse son assiette par accident en se rendant à la table, elle me fait rire en disant bien fort : ‘’Ohh! Diguaaat maman!’’ Elle prend son petit linge fleuri et ramasse le tout un peu maladroitement, toute seule devant mes yeux émerveillés. Je sais que je me répète mais c’est un pur bonheur de la voir évoluer sur le chemin de l’autonomie, de la découverte et de la confiance en soi.

Ma chère Rosemarie,

Mon trésor, ma fierté, mes beaux yeux noirs,

Il n’y a pas de mots pour d’écrire la satisfaction que je ressens d’avoir découvert par hasard, cette approche qui était au final, totalement faite pour toi. J’ai vraiment le sentiment d’avoir fait un bon coup en embarquant dans cette merveilleuse aventure et je suis très heureuse d’avoir suivi mon instinct. Tu sais ma Rose, il m’arrive souvent de t’imaginer encourager ta future ou ton futur petit frère ou petite sœur le matin de leurs 6 mois. On pourrait préparer ensemble une belle assiette de fruits et lui faire découvrir les délicieuses crêpes aux bleuets que tu aimes tant, qu’en dis-tu?

Mais surtout, pour tout l’or du monde, je ne manquerais pas de prendre des photos avec mon cellulaire pour qu’il me replonge une seconde fois dans cette belle et douce nostalgie un beau matin de printemps!

Je t’aime profondément et inconditionnellement

Ta maman Annie

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